J’ai eu la chance de voir ce film à l’alliance française de Singapour le 14 mars 2023, dans une salle comble.
C’était la première fois que j’entendais parler de la maladie de Charcot, c’était la première fois que je voyais le sourire d’Olivier Goy.
Depuis, Olivier Goy est devenu plus médiatique, je suis toujours émue lorsque je vois des extraits d’émissions dans lesquelles il est interviewé. Peut-être as-tu vu son passage dans l’émission d’Ophélie Meunier sur M6. Elle lui posait cette question :
« Quel est le plus beau souvenir de votre vie ? ».
Et il avait répondu « Ce matin. Un jour de plus. »
Il y a quelques jours est sorti son livre écrit avec Anne Fulda « Invincible. Derrière le sourire, le combat d'une vie ». Ça m’a donné envie de me remémorer ce film, et d’en parler autour de moi.
Je remets ici le texte que j’avais écrit après la projection. J’espère qu’il te donnera envie de le découvrir, de dépasser la peur que suscite pour la plupart d’entre nous ces sujets difficiles.
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Lumineux et douloureux
Un film qui m'a profondément touchée. Beaucoup de beauté et d'humanité. Beaucoup d'amour et de courage. Une philosophie incarnée, ça ne peut que résonner.
J'ai envie de garder cette émotion intacte, cette conscience de la puissance et de la fragilité de la vie.
Je retiendrai longtemps le visage d'Olivier Goy.
Son sourire joyeux et généreux. C'était contagieux.
J'ai regardé le film avec le sourire et la gorge serrée en même temps.
Je retiendrai aussi tous ces regards échangés entre Olivier et ses proches. Tous ces gestes plein de tendresse.
La sensibilité dans les images et dans les mots.
J'ai attrapé plusieurs phrases, pour ne pas les laisser s'effacer.
Et puis il y a une autre phrase qui m'est venue pendant le film, celle d'Anne-Dauphine Julliand dans son livre "Deux petits pas sur le sable mouillé" :
"Il faut ajouter de la vie aux jours, lorsqu'on ne peut plus ajouter de jours à la vie."
Et peut-être même peut-on s'y essayer lorsqu'on a la chance inestimable de pouvoir ajouter des jours à la vie.
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